Au Québec, le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer chez les hommes et la troisième chez les femmes. Il a été démontré que la composition du microbiote intestinal peut influencer l’apparition et la progression de ce type de cancer, bref que certaines bactéries s’y trouvant contribueraient à son développement.
C’est le cas d’une souche spécifique d’Escherichia coli – plus communément appelée E. coli pks+ – qui produit une toxine, la colibactine, qui provoque des cassures double brin dans l’ADN des cellules hôtes. Ces cassures entraînent un taux élevé de mutations et favorisent ainsi l’émergence de tumeurs intestinales.
Sachant cela, une équipe de recherche sous la direction de Manuela Santos, chef du laboratoire de nutrition et du microbiome du Centre de recherche du CHUM et professeure au Département de médecine de l’Université de Montréal, a voulu faire un état des lieux et évaluer la prévalence de cette bactérie dans la population québécoise, tant chez des personnes en santé que chez celles atteintes d’un cancer colorectal.
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