Médecine interne générale

Le programme de médecine interne générale a pour but de former des internistes polyvalents. Il est d’une durée de deux ans. L’Université de Montréal n’offre pas le programme de médecine interne générale d’une durée de quatre ans. Le programme comprend treize périodes obligatoires de médecine interne générale et 13 périodes à option.

Les futurs internistes peuvent planifier une formation adaptée à leur pratique future selon qu’elle se déroulera en milieu universitaire, périphérique ou éloigné. Selon leur besoin, les résidents peuvent acquérir une formation technique en échographie cardiaque, en médecine vasculaire ou en bronchoscopie. Ils peuvent aussi suivre des stages supplémentaires dans certains domaines de pratique clinique (médecine obstétricale, médecine vasculaire, rhumatologie, néphrologie, oncologie, soins intensifs, neuro-vasculaire, etc.) ou parfaire leur expertise en recherche. Les résidents ont une clinique personnelle longitudinale toutes les deux semaines ce qui leur permet de garder un contact clinique avec des patients tout au long de leur formation.

Des journées académiques spécifiques dédiées aux résidents séniors ont aussi lieu toutes les quatre semaines. Les internistes dans le réseau d’enseignement sont nombreux et dynamiques. Les résidents apprécient la flexibilité de la dernière année de formation qui cible leur pratique future et leurs intérêts propres.

Objectifs du programme :

La médecine interne générale (MIG) est une surspécialité à caractère généraliste. Les praticiens en MIG, soit les internistes généraux, exercent dans différents lieux de pratique et contextes de soins (milieux universitaires, urbains, ruraux et éloignés). Que ce soit à l’hôpital ou en contexte ambulatoire, les internistes généraux prodiguent des soins aux patients qui présentent des problèmes de santé touchant différents appareils et systèmes, et liés à divers mécanismes pathologiques. Ils assurent une prise en charge à toutes les phases de la maladie : réanimation et stabilisation de patients en état critique, prise en charge d’affections aiguës et chroniques, prévention de la maladie et promotion de la santé, et prise en charge continue des symptômes lorsqu’il est impossible de modifier le cours de la maladie ou que le mécanisme pathologique est inconnu.

Les internistes généraux font preuve d’expertise dans l’évaluation, le diagnostic, le traitement et la prise en charge médicale de problèmes de santé chez des patients adultes, auxquels ils prodiguent des soins complets dans une perspective globale. Ils possèdent des connaissances spécialisées en matière d’évaluation et de prise en charge de patients exposés à des facteurs de stress physiologiques concomitants, notamment en période péri opératoire ou durant la grossesse.  De plus, ils gèrent les soins des patients qui présentent des maladies multi systémiques, des comorbidités multiples ou des problèmes indifférenciés. Les internistes généraux coordonnent les soins lorsque le fardeau de la maladie dépasse le champ couvert par un médecin de première ligne ou un surspécialiste dont l’approche est centrée sur un organe ou une maladie en particulier.

En chiffres

• Environ 70 professeurs
• 25 résidents

Structure du programme

• Phase 1 : tronc commun de médecine (3 ans)
• Phase 2 : 26 périodes comme suit :
  • 1 période en unité d’enseignement clinique
  • 2 périodes en médecine interne en région
  • 1 période en soins intensifs
  • 1 périodes en consultations
  • 1 période en unité ambulatoire de médecine interne
  • 1 période en unité coronarienne
  • 1 période en médecine obstétricale
  • 1 période en cardiologie ambulatoire pour l’interniste
  • 1 période en clinique de médecine péri opératoire
  • 3 périodes en stages optionnels
  • 3 périodes en stage de résident-chef
  • 10 périodes en stages optionnels

Les périodes optionnelles sont réparties au choix du résident entre les quatrième et cinquième années. Ces options peuvent se diriger vers l’apprentissage d’un champ d’exercice particulier (exemple : pharmacologie clinique, médecine obstétricale, pédagogie médicale, épidémiologie) d’une surspécialité médicale ou d’une technique (échographie, bronchoscopie), chacune de ces options pour un maximum de six mois.

Milieux de formation clinique

• Centre Hospitalier de l’université de Montréal (CHUM)
• Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR)
• Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
• CHU Sainte-Justine

Stages en Région :

• Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme
• C.H. Pierre Le Gardeur (Lachenaie)
• C.H. Rouyn-Noranda
• C.H. du Centre de la Mauricie (Shawinigan)
• Centre Hospitalier Régional de Trois-Rivières
• Centre Hospitalier de Granby
• Jonquière
• Hôpital Sainte-Croix (Drummondville)
• D’autres centres hospitaliers à l’extérieur de notre réseau sont également disponibles.